Le disjoncteur différentiel est un équipement de sécurité obligatoire et indispensable dans un tableau électrique. 
Cet organe de protection permet d’interrompre le passage du courant électrique en cas de problème sur le circuit qu’il protège. 
En général, il s’installe entre le disjoncteur général et le réseau à préserver. 
Cet appareil se distingue en trois variantes, ayant chacune des caractéristiques qui leur sont propres. 
Vous retrouverez notamment le disjoncteur différentiel de type AC, le disjoncteur différentiel de type A et le disjoncteur différentiel de type HPI/F. 
L’indication 30 milliampères que l’on retrouve sur certains modèles correspond au seuil au-delà duquel l’appareil se déclenche automatiquement pour mettre le circuit hors tension. 
Cet équipement est doté de deux systèmes bien distincts qui lui permettent de remplir ses fonctions : 
d’un système magnétothermique qui a pour fonction de préserver le réseau électrique des surcharges et des courts-circuits, 
d’un système différentiel qui protège les occupants du domicile des fuites de courant. 
En cas de surcharge, c’est la chaleur dégagée par le passage du courant qui permet l’ouverture et la mise hors tension du secteur. 
Lors d’un court-circuit, c’est le système magnétique qui est enclenché, l’électricité circule à travers une bobine électromagnétique qui coupe instantanément le circuit en réaction d’une élévation brutale ou soudaine de l’intensité du courant électrique. 
Cet appareil utilise son système différentiel pour détecter une différence de potentiel entre la phase et le neutre. 
À l’intérieur du disjoncteur, les deux éléments sont chacun reliés à une bobine de fil, tant que leur intensité en courant est identique, les champs magnétiques que génèrent les bobines s’annulent. 
Dans le cas inverse, votre disjoncteur réagira immédiatement en coupant le réseau pour vous protéger.